Histoire et patrimoine

ENNERY est un endroit très ancien. Les fouilles archéologiques faites sur le ban de la commune révèlent qu’Ennery était déjà habité au Néolithique. Ces fouilles ont également mis à jour de nombreux vestiges de l’époque Mérovingienne.

Ennery figure pour la première fois sous le nom de HUNERIACA VILLA dans une charte de l’abbaye de Gorze en 898. En 881 Ennery a dû être détruit par les Normands. Ennery appartenait avec toutes les terres d’alentour à l’Église de METZ. En 1065, Ennery est tombé au pouvoir d’une famille seigneuriale du nom de Ennery.

L’histoire du village est restée presque complètement inconnue jusqu’au 13ème siècle; il est seulement connu que en 1172, Frédéric de Pluvoise, évêque de METZ, fait l’acquisition d’Ennery pour son diocèse.

Mais en 1236, Ennery devient la propriété de Robert, Comte de Fleuranges, qui prend le titre de « Sires de Florehanges et d’Annerey »

Au commencement du XIVème siècle, Thiébault de Heu, maître échevin de la ville de METZ, fait l’acquisition d’Ennery. C’est Jean de Heu qui fait édifier La Belle Croix à l’entrée du village en 1462. A cette époque Ennery est un passage obligé pour les pèlerins sur la route de Compostelle. Notre commune appartiendra à la famille De Heu jusqu’à son extinction, vers la fin du XVIème siècle.

Au XVIIème et XVIIIème siècle, plusieurs familles se succèdent à la seigneurie d’Ennery – les Magin des Hazards, Degoz de Grosyeulx (en 1601), Cosson de Lance (en 1653), Belgastel de Berault (en 1667), De Audiffret (en 1742), Michelet, Pothier de Fresnou et les Dommartin-Fontenoy.

Ennery était avant la révolution une paroisse catholique de l’archiprêtre de ROMBAS. Appartenaient à la paroisse jusqu’en 1808, CHAILLY, et jusqu’en 1828, RUGY.

En 1855, Ennery est ravagée par le choléra. Pour éviter la propagation de la maladie, le cimetière alors situé autour de l’église est transféré route de Chailly à l’emplacement actuel.

Jusqu’à la seconde guerre mondiale, Ennery est un village paisible où vit également une importante communauté juive. La synagogue et le cimetière route de Flévy témoignent encore de ce passé.